- Prochain concert -
Concerts historiques
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| | 19:00 | Royan (17) - Église Notre-Dame | (59131) |
| heure musicale du conservatoire de Royan, tribune ouverte, visite et concert chœur et orgue.
Ensemble vocal du conservatoire de Saint-Palais
Emmanuelle Piaud
C. Gay, P. Daniels, T. Delacour orgue | | |
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| | 13:00 | Bruxelles (Belgique) - Notre-Dame du Finistère | (59132) |
| Classe d’orgue d’Arts2. | | |
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| | 12:30 | Marseille (13) - Nd du Mont | (59133) |
| 19:00 | Tarbes (65) - St-Jean | (59134) |
Semaine nationale de l'orgue |
| 20:00 | Angers (49) - grand théâtre | (59135) |
| Ensemble Les Surprises
Ensemble Les Surprises
Marie Rouquié, Gabriel Grosbard, violons
Lika Laloum, alto
Julien Hainsworth, violoncelle
Marie-Amélie Clément, contrebasse
Marie Perbost, soprano
Louis-Noël Bestion de Camboulas, direction, orgue et clavecin | | | | Lien : www.printempsdesorgues.fr/ |
| 20:15 | Dudelange (Luxembourg) | (59136) |
| Joffrey Mialon
1er Prix du 9e Concours international d’orgue de Dudelange 2023
Oeuvres de Olivier Messiaen, M. Radulescu et Charles-Marie Widor | | | | Lien : www.orgue-dudelange.lu |
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| | 20:30 | Paris (75) - St-Sulpice | (59137) |
| Sophie-Véronique Choplin-Cauchefer
Laurent Coulondres orgue Hammond
avec Aurélie Tropez (clarinette) et Julie Saury (batterie)
musiques de film à l'orgue, entre improvisation et sacré | | | | Lien : www.aross.fr |
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| | | Paris 17e (75) - Grand temple Pierre Brossolette | (59138) |
| concert orgue et voix
Raphaël Tambyeff
Sofia Falkovitch mezzo
Clérambault, Haendel, Mendelssohn, J. Franck, Lewandowski, Steinberg, Cohen | | |
| 12:15 | Nice (06) - Église Protestante Unie de Nice - Temple réformé Saint-Esprit | (59139) |
| Charles-Henri Maulini (titulaire de l'orgue de l'Église Protestante Unie de Nice)
Danielle Bonito, chant | | - entrée libre | | |
| 13:00 | Paris (75) - Inja | (59140) |
| Franck vu par ses disciples
Kurt Lueders (orgue) | | Joseph-Guy Ropartz (1864-1955) :
Extrait du recueil « Au pied de l’autel » : « Invocation à César Franck ».
César Franck (1822-1890) :
Pièce en ut majeur Cff 53a (Création, atelier Cavaillé-Colll 13 juillet 1856).
Joséphine Boulay (1869-1925) :
Prélude et fugue en ut dièse mineur.
Adolphe Marty (1865-1942) :
Pièce symphonique (Dédiée : « A mon maître César Franck »).
Vincent d’Indy (1852-1931) :
Prélude en mi bémol mineur opus 66 (Dédié « à Louis Vierne »).
Samuel Rousseau (1853-1904) :
Fantaisie opus 73 (Dédiée « à la mémoire de mon cher maître César Franck »).
Deux lieux communs sous-tendent ce programme : d’une part, l’image de late bloomer
qui colle à César Franck, ne donnant sa pleine mesure que dans ses toutes dernières
années ; et d’autre part, les influences réciproques entre le compositeur et ses élèves.
Ainsi, on entend ici un morceau important et précurseur pour orgue, puis le témoignage
musical de plusieurs disciples, attestant de la pérennité d’une féconde pensée musicale.
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Écrite en 1856, bien avant l’achèvement de l’orgue Cavaillé-Coll de Sainte-Clotilde
inspirateur des Six Pièces, la Pièce en ut de César Franck mérite une place privilégiée
aux côtés de ces éblouissantes créations protéiformes. Sa première partie (mesures 1 à
56, sur 360) sera certes empruntée quelques années plus tard pour ouvrir la Fantaisie
op. 16 (greffée sur la majeure partie d’une autre composition en ut datant de 1863). Mais
sinon notre pièce s’avère fondamentalement autonome. Sa forme ternaire est classique
(comme l’Andantino contemporain) tandis que l’op. 16 se déroule librement sans reprise
aucune. Or le très paisible final de l’op. 16 n’a que peu de rapport avec le reste (écho de
la 6e Sonate de Mendelssohn ?), au point d’être souvent joué isolément en raison de son
niveau Premier Cycle… Le manuscrit conservé à la BnF ne porte aucun titre, mais celui
de « fantaisie » pourrait encore se concevoir si l’on songe par exemple au K. 608 de
Mozart avec sa séquence lent-rapide-lentbis. Conçue pour un orgue à quatre claviers dont
deux indépendamment expressifs, monté provisoirement dans les ateliers Cavaillé-Coll,
la pièce mise au jour et éditée seulement à partir des années 1970 réflète l’esthétique
Cavaillé-Coll « deuxième manière » : effet d’orage, élans, contrastes et forts accents
dynamiques, tous réalisés au moyen de diverses pédales de mécanisme. Sont déjà
présents des traits de plume qu’affectionnera Franck toute sa vie, tels le canon et certains
enchaînements et tournures présageant d’autres oeuvres d’orgue et Les Béatitudes.
« Franck avant Franck » ? Cela se discute, mais certainement pas une « première
version » de l’op. 16, analyse sommaire et péremptoire. Un contre-exemple ? Le fameux
B-A-C-H de Liszt dont il existe bel et bien une version initiale (cf. les Faust de Goethe)
et peut-être « primitive » dans les deux sens du mot, mais non moins éditée donc
autorisée dès l’époque et pourtant quasi jamais entendue aujourd’hui. À juste titre ?…
Vincent d’Indy et Guy Ropartz comptent parmi les musiciens les plus reconnus de la
« bande à Franck » s’étant forgé chacun, comme Ernest Chausson, une place d’honneur
dans la musique française. Par son sous-titre liminaire l’hommage de Ropartz, trois
décennies après la mort du Maître, confine à la vénération d’un saint, tandis que d’Indy
offre une certaine idée de ce que Franck, jouissant de deux autres décennies de vie, de
créativité et d’évolution, aurait pu écrire à l’approche de la Grande Guerre. La dédicace
à Louis Vierne, également disciple de Franck et organiste de Notre-Dame de Paris, est à
mettre en rapport avec la Schola Cantorum dont d’Indy fut co-fondateur et directeur : il
venait d’y nommer Vierne à la classe d’Orgue Supérieure après la mort d’Alexandre
Guilmant. En outre, il avait récemment présidé à la publication d’un prélude du frère
cadet, René, dont il semble reprendre l’ambiance générale et divers éléments structurels.
Nul doute que Franck se cache en filigrane derrière toutes ces créations.
Samuel Rousseau, fils d’un prestigieux facteur d’harmoniums et Premier Prix dans la
classe d’orgue de Franck, remporte aussi en 1878 le Premier Grand Prix de Rome. À son
retour de la Villa Médicis il est nommé maître de chapelle à Sainte-Clotilde et entend
ainsi, pendant une douzaine d’années, toutes les légendaires improvisations de son
mentor. En 1889 – donc du vivant de Franck – sa Fantaisie pour orgue lui vaut le prix
de la Société des Compositeurs de Musique (ex æquo avec Léon Boëllmann). Franck
avait-il connaissance de cette entreprise de son collègue et ancien élève ? Du prix,
assurément. Toujours est-il que l’oeuvre prédate – et à ce titre annonce peut-être – les
Trois Chorals. Nombreuses sont les références, explicites ou subtiles, au jeu et au
langage du Maître (avec au passage un clin d’oeil à Tristan !), sans parler de la dédicace
lors de la publication en 1894. Rousseau se tournera ensuite vers une carrière très
prometteuse à l’opéra, brisée en 1904 (à l’instar de Chausson cinq ans plus tôt) par sa
mort soudaine et prématurée.
Le lien de Franck avec l’Institut National des Jeunes Aveugles est bien attesté et d’une
force particulière chez deux des élèves ayant reçu un Premier Prix dans sa classe du
Conservatoire : Adolphe Marty en 1886 et Joséphine Boulay en 1888. Le premier a
professé de longues années à la classe d’orgue de l’Inja, la seconde y a tenu une classe
de piano. Si J. Boulay dédie ses deux mouvements respectivement à ses professeurs
d’écriture, Massenet et Gedalge, ces oeuvres n’en sont pas moins compatibles avec les
modèles franckiens, rappelant de loin en loin les volets de Prélude, fugue et variation.
Elles initient ici une suite factice dans les tons voisins diésés ut#, fa# et – du moins pour
l’écoute – ré# mineur. Marty n’est pas le seul de son époque à faire allusion au titre de
l’opus 17 de Franck, mettant le mot « symphonique » à toutes les sauces – ici à juste titre,
car la cellule annoncée d’emblée au ténor par le hautbois constitue le fil conducteur de
toute la pièce. Après une transition agitée, de nouveau librement inspirée peut-être de
Prélude, fugue et variation, s’enchaîne une fugue richement et habilement agencée dont
le sujet se superpose au thème principal au point culminant du développement. On croit
entendre le « J’aime » tant convoité du Maître !…
– Kurt Lueders
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| 18:30 | Versailles (78) - chapelle royale | (59141) |
| Thibault Fajoles (orgue)
Autour du manuscrit de Deslauriers.
Concert organisé par le Cmbv. |
| 19:30 | Philadelphia (Usa) - Verizon Hall, Kimmel Center for the Performing Arts | (59142) |
| Olivier Latry
The Philadelphia Orchestra, dir. Esa-Pekka Salonen | | |
| 20:00 | Cordes sur Ciel (81) | (59143) |
| Pierre Offret
Bach, Nielsen, Reger |
| 20:30 | Tarbes (65) - Ste-Thérèse | (59144) |
Semaine nationale de l'orgue |
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| | 12:30 | Strasbourg (67) - Salle du grand orgue • Cité de la musique et de la danse | (59145) |
| 14:00 | Philadelphia (Usa) - Verizon Hall, Kimmel Center for the Performing Arts | (59146) |
| Olivier latry | | |
| 17:30 | Strasbourg (67) - Salle du grand orgue • Cité de la musique et de la danse | (59147) |
| 18:00 | Saint-Briac (35) - salle des fêtes | (59148) |
| David Cassan
Concert d’inauguration de l’orgue modulaire « Phileas » | | |
| Audition de l'Amtm ( école de musique de Monein ) avec la classe d'orgue et divers instruments. |
| 20:00 | Usurbil (Espagne) | (59150) |
| 20:30 | Saint-Maur-des-Fossés (94) - Cnr | (59151) |
| 20:30 | Saint-Maurice (Suisse) - Abbaye | (59152) |
| 20:30 | Laval (53) - Cathédrale de la Trinité | (59153) |
| 20:30 | Les Lilas (93) - Triton | (59154) |
| Yom, clarinettiste
& Baptiste-Florian Marle-Ouvrard, organiste | | |
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| | 11:00 | Poitiers (86) - Nd la Grande | (59155) |
| 12:00 | Paris (75) - St-Pierre de Montmartre | (59156) |
| Féminin plurielles
Lucile Dollat | | |
| 12:00 | Nîmes (30) - cathédrale | (59157) |
| Pierre Queval
Grigny, Reubke |
| 14:00 | Bruxelles (Belgique) - église des Carmes | (59158) |
| classes d'orgue du conservatoire de Bruxelles (B. Mernier) et Imep à Namur (C. Castillo) |
| 15:15 | Bruxelles (Belgique) - église des Carmes | (59159) |
| classes d'orgue du conservatoire de Bruxelles (B. Mernier) et Imep à Namur (C. Castillo) |
| 15:30 | Auderghem (Belgique) - Ste-Anne | (59160) |
| orgue Henri Vermeersch (1870), Schumacher (2023).
Concert François Houtard, auteur du projet
Boely, Lemmens, Brahms, Guilmant, Dubois |
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